Journée errante et matinée bleue. En décalage avec ma gestuelle, déconnectée de la toile. Des envies d'autres choses dans le geste de peindre sans en saisir l'origine, ni le type de combustible interne à utiliser. Et si le feu était remplacé par l'eau? Devenir un volcan sous-lacustre, pourquoi pas. Et en même temps, en l'écrivant, des envies d'autres choses. Point.
Ces périodes de transformations souterraines ne débutent jamais dans la matière extérieure, mais dans la chaire d'abord. C'est la modification corporelle d'une trajectoire qui transforme le geste de l'artiste que je suis. Je me rappelle que dans mes études en art, je perdais mes points à ne pas fournir de dessins de ma démarche. Un principe que je n'ai jamais compris que celle de l'esquisse comme pré-travail et non comme forme d'art pur. L'esquisse est un travail complet qui ne nécessite pas de dire plus. Je n'aime pas me répéter, si la chose a été faite et bien il faut emprunter un autre chemin ou creuser un autre tunnel. Je suis une taupe. C'est à partir du vide originel que je crée, je ne sais pas le faire avec des assises ou des fondations. Ce sentiment parle de mon point de départ, d'où je viens, du sentiment profond que la vie c'est ainsi. Un mouvement de plaques tectoniques qui créent la secousse à venir. Mon paradigme originel.
Mais si un nouveau monde est en gestation sur les solives de l'ancien, cette base est en soit une complète révolution sur moi-même. On sort ainsi du vide et du plein pour intégrer un troisième état que je ne peux, pour l'instant, nommer.
Ces périodes de transformations souterraines ne débutent jamais dans la matière extérieure, mais dans la chaire d'abord. C'est la modification corporelle d'une trajectoire qui transforme le geste de l'artiste que je suis. Je me rappelle que dans mes études en art, je perdais mes points à ne pas fournir de dessins de ma démarche. Un principe que je n'ai jamais compris que celle de l'esquisse comme pré-travail et non comme forme d'art pur. L'esquisse est un travail complet qui ne nécessite pas de dire plus. Je n'aime pas me répéter, si la chose a été faite et bien il faut emprunter un autre chemin ou creuser un autre tunnel. Je suis une taupe. C'est à partir du vide originel que je crée, je ne sais pas le faire avec des assises ou des fondations. Ce sentiment parle de mon point de départ, d'où je viens, du sentiment profond que la vie c'est ainsi. Un mouvement de plaques tectoniques qui créent la secousse à venir. Mon paradigme originel.
Mais si un nouveau monde est en gestation sur les solives de l'ancien, cette base est en soit une complète révolution sur moi-même. On sort ainsi du vide et du plein pour intégrer un troisième état que je ne peux, pour l'instant, nommer.