Matin gris avec touche de plumes fauves. La lumière hivernale commence à pointer sa cuisse légère et dénudée, bien avant que l'avalanche titane nous avale tous.
Avec l'absence du soleil, s'ajoute les tons terreux et les mélanges d'oxydes de fer, créant la fameuse teinte étain présente partout. Il n'est pas encore froid ce gris, gorgé de l'or des moissons, de la muerte ocre des passions. La fin de l'automne, c'est de la braise de cendre chaude.
Ce foisonnement dans la saison des couleurs, m'amène inévitablement à souhaiter que le vide s'amène, mon appel inconscient à la dépigmentation. Ne sachant souvent pas quoi faire avec le trop, sauf s'il se retrouve sur la toile. Je réalise que dans mon pictural, je passe du vide au plein, rarement l'inverse. Que le plein, je n'ai jamais su en faire un moteur de création.
Avec l'absence du soleil, s'ajoute les tons terreux et les mélanges d'oxydes de fer, créant la fameuse teinte étain présente partout. Il n'est pas encore froid ce gris, gorgé de l'or des moissons, de la muerte ocre des passions. La fin de l'automne, c'est de la braise de cendre chaude.
Ce foisonnement dans la saison des couleurs, m'amène inévitablement à souhaiter que le vide s'amène, mon appel inconscient à la dépigmentation. Ne sachant souvent pas quoi faire avec le trop, sauf s'il se retrouve sur la toile. Je réalise que dans mon pictural, je passe du vide au plein, rarement l'inverse. Que le plein, je n'ai jamais su en faire un moteur de création.